«Afin que des investissements novateurs puissent être réalisés, le législateur et l’administration doivent notamment créer les conditions-cadres adéquates – l’industrie est prête.»
Chères lectrices, chers lecteurs,
«Ensemble» est un principe directeur qu’il faut toujours avoir à l’esprit lorsque l’on considère les défis actuels de la Suisse. Que ce soit dans le cadre de projets de transports publics, de santé publique, de sécurité alimentaire, de prévention des risques naturels, d’infrastructures pour la numérisation et l’intelligence artificielle ou de production d’énergie dans le respect de l’environnement, les solutions couronnées de succès seront avant tout le fruit d’un travail collectif. Le matériau de construction essentiel de notre époque, le béton, dont le ciment est le liant, joue ici un rôle capital. Fondement de la modernité, il continuera à l’avenir à contribuer largement à cette œuvre commune grâce à ses caractéristiques uniques. Avec la série de cartes postales «Ensemble» jointe au rapport de cette année, nous illustrons le fait que ces contributions ne sont peut-être pas toujours évidentes, mais qu’elles sont systématiquement incontournables.
Il ne fait aucun doute que l’industrie du ciment doit, pour sa part, relever des défis afin de garantir la pérennité de ce matériau de construction. L’industrie a reconnu très tôt qu’elle jouait un rôle décisif dans la réduction de l’empreinte carbone suisse et s’emploie avec succès depuis 30 ans à réduire ses émissions. Pour l’avenir, l’industrie a également une vision claire de la manière de poursuivre dans cette voie. Après la publication au printemps 2021 de la «Feuille de route 2050 – Objectif: ciment climatiquement neutre», l’industrie expose maintenant ses réflexions sur le captage et le stockage du carbone (CCS) et/ou le captage et l’utilisation du carbone (CCU). La publication «Captage de carbone: la voie vers un ciment climatiquement neutre» est jointe au présent rapport annuel sous forme de résumé et montre les défis qui attendent l’industrie et la société à cet égard.
Des solutions respectueuses du climat sont possibles grâce à ces technologies, mais elles nécessitent un engagement clair de la part de l’industrie, de la politique et de la société. Afin que des investissements novateurs puissent être réalisés, le législateur et l’administration doivent notamment créer les conditions-cadres adéquates. En ce qui concerne le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (Carbon Border Adjustment Mechanism, CBAM), les conditions préalables doivent être créées pour que l’industrie demeure compétitive et ne soit pas évincée du marché par la concurrence de pays appliquant des normes moins strictes en matière de protection du climat et de l’environnement. Sinon, on risquerait de se borner à déplacer les émissions sans modifier positivement l’empreinte de la Suisse.
Les risques liés à l’approvisionnement en énergie et les conditions de concurrence inégales par rapport à la concurrence européenne continueront à placer l’industrie suisse face à des défis. C’est pourquoi une approche réfléchie et mesurée de la politique est essentielle pour la place industrielle suisse dans son ensemble.
L’objectif d’un modèle suisse durable ne peut pas être atteint par quelques acteurs seulement. Il nécessite l’action de toutes les parties prenantes dans l’optique d’une solution viable et réfléchie. L’industrie suisse du ciment est prête à apporter sa contribution à cette œuvre commune.
Il ne fait aucun doute que l’industrie du ciment doit, pour sa part, relever des défis afin de garantir la pérennité de ce matériau de construction. L’industrie a reconnu très tôt qu’elle jouait un rôle décisif dans la réduction de l’empreinte carbone suisse et s’emploie avec succès depuis 30 ans à réduire ses émissions. Pour l’avenir, l’industrie a également une vision claire de la manière de poursuivre dans cette voie. Après la publication au printemps 2021 de la «Feuille de route 2050 – Objectif: ciment climatiquement neutre», l’industrie expose maintenant ses réflexions sur le captage et le stockage du carbone (CCS) et/ou le captage et l’utilisation du carbone (CCU). La publication «Captage de carbone: la voie vers un ciment climatiquement neutre» est jointe au présent rapport annuel sous forme de résumé et montre les défis qui attendent l’industrie et la société à cet égard.
Des solutions respectueuses du climat sont possibles grâce à ces technologies, mais elles nécessitent un engagement clair de la part de l’industrie, de la politique et de la société. Afin que des investissements novateurs puissent être réalisés, le législateur et l’administration doivent notamment créer les conditions-cadres adéquates. En ce qui concerne le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (Carbon Border Adjustment Mechanism, CBAM), les conditions préalables doivent être créées pour que l’industrie demeure compétitive et ne soit pas évincée du marché par la concurrence de pays appliquant des normes moins strictes en matière de protection du climat et de l’environnement. Sinon, on risquerait de se borner à déplacer les émissions sans modifier positivement l’empreinte de la Suisse.
Les risques liés à l’approvisionnement en énergie et les conditions de concurrence inégales par rapport à la concurrence européenne continueront à placer l’industrie suisse face à des défis. C’est pourquoi une approche réfléchie et mesurée de la politique est essentielle pour la place industrielle suisse dans son ensemble.
L’objectif d’un modèle suisse durable ne peut pas être atteint par quelques acteurs seulement. Il nécessite l’action de toutes les parties prenantes dans l’optique d’une solution viable et réfléchie. L’industrie suisse du ciment est prête à apporter sa contribution à cette œuvre commune.
L’avenir climatiquement neutre n’est pas possible sans ciment
Qu’il s’agisse de projets dans les transports publics, la santé et la sécurité alimentaire, la prévention et la protection contre les risques naturels, les infrastructures pour la numérisation et l’intelligence artificielle ou la production d’énergie respectueuse de l’environnement, l’utilisation du béton est incontournable et est, grâce à sa longévité et à l’amélioration du bilan d’émissions, d’énergie et de CO2, généralement la solution la plus durable.
Le rapport annuel de cette année montre des chantiers d’infrastructures de grande envergure qui sont également d’une grande importance pour les générations futures.
La nouvelle série de cartes postales «Ensemble» visualise d’une manière quelque peu différente les problématiques et les solutions pour un avenir positif et climatiquement neutre.
Barrage de remplacement au lac de Grimsel
Le nouveau barrage de Spitallamm sur le lac de Grimsel est en construction depuis 2019 et sera achevé d’ici 2025. Il remplace un barrage presque centenaire et considéré comme une réalisation pionnière. 220 000 m3 de béton sont utilisés pour atteindre la hauteur de 113 mètres avec une longueur de couronne de 212 mètres.
Nouvelle gare souterraine RBS à Berne
Une nouvelle gare RBS sera construite ici pour 2029. Environ 17 mètres plus bas que le passage CFF, sous les voies 2-7, deux grands halls seront construits, avec deux voies et un quai intermédiaire de 12 mètres de large. Ce projet à lui seul nécessite 43 466 m3 de béton coulé sur place et 18 500 m3 de béton projeté.
Seconde galerie au tunnel routier du Saint-Gothard
Dans cette caverne de 18 mètres de large et 147 mètres de long située près de Göschenen, la plaque de base pour l’installation à béton sur site est coulée. Un jour, jusqu’à 3500 m3 de béton seront produits ici chaque jour pour le tunnel long de 16,9 kilomètres. Le sable et le gravier nécessaires à cet effet sont préparés à partir de matériaux d’excavation et acheminés par voie ferrée jusqu’à la centrale à béton.
Galeries d’évacuation des crues du lac de Sarnen
La galerie des crues est l’élément central du projet de prévention des inondations dans la vallée de Sarnen. En cas de crue imminente, la galerie d’évacuation de 6,5 kilomètres évacue jusqu’à 100 000 litres d’eau du lac de Sarnen par seconde. La semelle de l’entonnoir d’entrée se situe à environ 11 mètres sous le niveau de l’eau, la plus grande partie de l’ouvrage est donc constamment immergée.
L’industrie suisse du ciment en bref
Production et vente
Importations et exportations de ciment et de ses composants
L’industrie suisse du ciment a livré 3,73 millions de tonnes de ciment en 2023. Les livraisons ont reculé de 10% par rapport à l’année précédente.
Livraisons de ciment par type
en millions de tonnes
Depuis plusieurs décennies, la part des ciments à faible impact climatique (CEM II et CEM III) ne cesse d’augmenter. Désormais, les types de ciment Portland d’origine ne représentent plus qu’une part de marché d’environ 4,1%. Les ciments CEM III ne sont produits qu’en petite quantité en Suisse, car le laitier granulé nécessaire à leur fabrication n’y est pas disponible en raison de l’absence de production de fer.
Livraisons de ciment (développement à long terme)
Au total, 4 163 197 tonnes de ciment ont été utilisées en Suisse en 2023, ce qui correspond à 480 kg par habitant. 3,73 millions de tonnes de ciment ont été livrées par l’industrie suisse du ciment. Au total, 15,6% du ciment utilisé a été importé – une tendance à la hausse. Les défis de l’année 2023 (planification difficile des projets de construction, inflation et incertitude quant à l’approvisionnement en énergie) se sont reflétés dans les livraisons de ciment. Néanmoins, une légère tendance à la hausse a pu être constatée au quatrième trimestre par rapport aux trimestres précédents.
Climat et énergie
«La faisabilité technique est déjà établie; les défis résident toutefois dans la mise en œuvre politique, logistique et énergétique.»
Captage de carbone: la voie vers un ciment climatiquement neutre
Outre son rôle important de producteur d’un matériau de construction essentiel, l’industrie suisse du ciment reconnaît instamment sa responsabilité en tant que secteur à forte consommation d’énergie et acteur pertinent de la politique climatique. Dans une publication, l’industrie présente pour la première fois des défis techniques et logistiques concrets dans le contexte du «Carbon Capture and Storage» (CCS) et du «Carbon Capture and Utilization» (CCU), qui sont décisifs pour atteindre le «zéro net» d’ici 2050.
Le captage, le stockage et l’utilisation du CO2 constituent un pilier central des plans climatiques de l’industrie suisse du ciment. Ces technologies innovantes constituent non seulement le potentiel de décarbonisation de l’industrie, mais permettent également de créer des cycles de matières fermés, indépendamment des sources fossiles. Elles contribuent ainsi à la sécurité d’approvisionnement et à l’économie circulaire de la Suisse. La publication qui vient de paraître présente des scénarios de mise en œuvre et quantifie les besoins en énergie et en logistique, ce qui constitue une base essentielle sur la voie du «zéro net» d’ici 2050.
Dans le cadre des processus «Carbon Capture and Storage» (CCS) et «Carbon Capture and Utilization» (CCU), les émissions sont captées directement à la source, à savoir au niveau de la haute cheminée. Le CO2 collecté peut ensuite être stocké en toute sécurité dans des sites géologiques («Storage») ou réutilisé comme matière première dans l’industrie («Utilization»). La faisabilité technique est déjà établie; les défis résident toutefois dans la mise en œuvre politique, logistique et énergétique.
Face à ces défis techniques, l’importance capitale de conditions-cadres compétitives à l’échelle internationale est d’autant plus évidente. Celles-ci constituent le fondement indispensable pour garantir la sécurité essentielle de la planification de projets onéreux et de longue haleine. Dans ce contexte, l’industrie suisse du ciment s’engage instamment pour la mise en œuvre de mesures de compensation aux frontières (CBAM) pour le ciment. Cette mesure politique est décisive pour mener et faire avancer avec succès les projets de décarbonisation en Suisse.
La publication intitulée «Captage de carbone: la voie vers un ciment climatiquement neutre» offre non seulement un aperçu du potentiel de ces technologies pionnières, mais souligne également les efforts considérables imposés à l’ensemble de l’industrie et de la chaîne de création de valeur afin d’atteindre l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050. L’industrie du ciment est prête et confiante dans le fait que les conditions-cadres et les acteurs impliqués en Suisse contribueront également de manière significative à cet objectif.
Le captage, le stockage et l’utilisation du CO2 constituent un pilier central des plans climatiques de l’industrie suisse du ciment. Ces technologies innovantes constituent non seulement le potentiel de décarbonisation de l’industrie, mais permettent également de créer des cycles de matières fermés, indépendamment des sources fossiles. Elles contribuent ainsi à la sécurité d’approvisionnement et à l’économie circulaire de la Suisse. La publication qui vient de paraître présente des scénarios de mise en œuvre et quantifie les besoins en énergie et en logistique, ce qui constitue une base essentielle sur la voie du «zéro net» d’ici 2050.
Dans le cadre des processus «Carbon Capture and Storage» (CCS) et «Carbon Capture and Utilization» (CCU), les émissions sont captées directement à la source, à savoir au niveau de la haute cheminée. Le CO2 collecté peut ensuite être stocké en toute sécurité dans des sites géologiques («Storage») ou réutilisé comme matière première dans l’industrie («Utilization»). La faisabilité technique est déjà établie; les défis résident toutefois dans la mise en œuvre politique, logistique et énergétique.
Face à ces défis techniques, l’importance capitale de conditions-cadres compétitives à l’échelle internationale est d’autant plus évidente. Celles-ci constituent le fondement indispensable pour garantir la sécurité essentielle de la planification de projets onéreux et de longue haleine. Dans ce contexte, l’industrie suisse du ciment s’engage instamment pour la mise en œuvre de mesures de compensation aux frontières (CBAM) pour le ciment. Cette mesure politique est décisive pour mener et faire avancer avec succès les projets de décarbonisation en Suisse.
La publication intitulée «Captage de carbone: la voie vers un ciment climatiquement neutre» offre non seulement un aperçu du potentiel de ces technologies pionnières, mais souligne également les efforts considérables imposés à l’ensemble de l’industrie et de la chaîne de création de valeur afin d’atteindre l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050. L’industrie du ciment est prête et confiante dans le fait que les conditions-cadres et les acteurs impliqués en Suisse contribueront également de manière significative à cet objectif.
Taux de substitution
Taux de substitution énergétique par les combustibles alternatifs, en %
La crise des prix de l’énergie a rendu encore plus difficile l’accès des acteurs privés aux combustibles alternatifs. Pour l’industrie du ciment, il est donc devenu plus difficile de remplacer les combustibles fossiles primaires et de réduire davantage leurs émissions de CO₂ grâce à la valorisation matière et thermique des déchets
Taux de substitution
Taux de substitution énergétique par les combustibles alternatifs, en %
La crise des prix de l’énergie a rendu encore plus difficile l’accès des acteurs privés aux combustibles alternatifs. Pour l’industrie du ciment, il est donc devenu plus difficile de remplacer les combustibles fossiles primaires et de réduire davantage leurs émissions de CO₂ grâce à la valorisation matière et thermique des déchets
Interview Olivier Barbery
«Pour les entreprises de l’industrie suisse du ciment, les énormes coûts d’investissement et d’exploitation de telles installations, qui se chiffrent en centaines de millions, ne se justifient que si elles disposent d’une sécurité de planification et d’investissement à long terme.»
Portrait
Olivier Barbery est directeur de l’exploitation de Vigier Holding SA, directeur de Ciments Vigier SA et membre du comité directeur de cemsuisse depuis 2018. Avant d’exercer son activité en Suisse, Olivier Barbery a été directeur technique du secteur ciment et directeur général du secteur béton prêt à l’emploi de Holcim en Belgique et aux Pays-Bas.
Pourquoi la Suisse ne dispose-t-elle pas encore d’installations de captage de CO2?
Pour les entreprises de l’industrie suisse du ciment, les énormes coûts d’investissement et d’exploitation de telles installations, qui se chiffrent en centaines de millions, ne se justifient que si elles disposent d’une sécurité de planification et d’investissement à long terme. Cela pèse d’autant plus lourd qu’il n’existe pas en Suisse de mesures de compensation aux frontières – contrairement aux pays de l’UE. En outre, les pays de l’UE offrent à leurs entreprises des aides sous forme de fonds d’innovation et de plafonds de prix de l’énergie. Pour rester compétitives à moyen et à long terme, les entreprises suisses doivent mettre en place des installations adaptées et/ou réaliser des investissements. Il est donc essentiel de prévoir des conditions-cadres telles qu’un mécanisme de compensation aux frontières en vue de protéger les investissements réalisés de toute concurrence déloyale.
Pourquoi d’autres publications s’appuient-elles sur des exigences très différentes (logistique, besoins en électricité, finances, etc.) en ce qui concerne les projets CUSC?
La diversité des exigences peut s’expliquer par plusieurs raisons. D’une part, bon nombre d’études négligent les plans de décarbonisation de l’industrie du ciment, ce qui conduit à des situations de départ différentes en ce qui concerne les quantités de CO2. L’industrie du ciment exploitera tous les moyens déjà disponibles pour réduire les émissions de CO2 avant de recourir aux processus CUC et au CSC. Il s’agit notamment de l’utilisation accrue de combustibles de substitution, de l’optimisation des processus et de l’amélioration continue de ses produits. Les hypothèses concernant l’étendue de l’utilisation de ces moyens influent considérablement sur la situation de départ des prévisions.
Par ailleurs, d’autres publications supposent l’utilisation future de technologies dans les cimenteries suisses, qui n’existent toutefois pas ou qui ne sont pas prévues en Suisse (par exemple le procédé Oxyfuel). Cela entraîne parfois des différences considérables dans la dimension financière de la mise en œuvre des processus CUC et du CSC dans l’industrie du ciment. Il sera certainement possible à l’avenir de capter le CO2 plus efficacement et à moindre coût. De nombreux aspects concernant des technologies aussi complexes que le procédé Oxyfuel restent toutefois encore à clarifier. De plus, ces technologies sont généralement mises en œuvre dans des usines entièrement réaménagées ou reconstruites, ce qui est plutôt irréaliste en Suisse compte tenu de la longue durée de planification et de l’horizon plus court qui en découle. Le passage au «zéro net» s’effectue par une transformation progressive de l’infrastructure existante – impliquant des besoins énergétiques et financiers plus importants que les procédés qui peuvent être installés dans les nouvelles cimenteries.
Avec ses plans, l’UE met déjà un frein préventif à d’éventuels projets CUC issus de sources industrielles. Pourquoi la Suisse devrait-elle s’en écarter?
Outre les défis mentionnés précédemment, les projets CUC se heurtent à des obstacles supplémentaires. Par exemple, la Suisse ne devrait pas répéter certaines erreurs commises par l’UE et permettre à long terme le captage et l’utilisation du carbone à partir de CO2 produit par l’industrie – et pas seulement de manière limitée jusqu’en 2041, comme le prévoit l’UE avec la réglementation sur les carburants renouvelables d’origine non biologique (RFNBO). Premièrement, contrairement au CO2 atmosphérique, le CO2 produit par l’industrie peut être capté de manière beaucoup plus efficace et, à moyen terme, en plus grandes quantités et avec une consommation d’énergie nettement plus faible. Il n’est pas judicieux, ni du point de vue énergétique ni du point de vue économique, de filtrer le CO2 dans l’air dix mètres plus loin au moyen de la capture directe dans l’air (CDA) au lieu de le faire directement à la cheminée. Deuxièmement, le processus CUC permet tout de même de réduire de moitié les émissions de CO2 à partir du CO2 industriel, car deux processus économiques peuvent tourner avec la même quantité de CO2. À long terme, cela contribuera largement à la décarbonisation de la société et renforcera l’indépendance de la Suisse vis-à-vis de l’étranger.
Par conséquent, il est très important de ne pas retirer inutilement de tels cycles le CO2 produit par l’industrie. Sinon, nous devrons plus tard importer à nouveau du CO2 de pays lointains pour d’autres processus industriels.
L’industrie du ciment a-t-elle besoin d’un financement initial?
L’UE offre d’importantes possibilités de financement initial pour les entreprises. En Suisse, il est essentiel que les investissements réalisés soient sécurisés. Les coûts d’exploitation à l’issue de la phase d’investissement sont particulièrement pertinents pour s’assurer que les sites de production équipés d’installations CUSC sont compétitifs à long terme. Il est essentiel de créer des conditions concurrentielles comparables à celles des autres pays européens et non européens, où les coûts climatiques ne sont pas internalisés. Actuellement, de telles conditions n’existent pas en Suisse. Sans internalisation des coûts liés au CO2, la concurrence non européenne peut produire à des prix nettement plus bas, ce qui entraîne une concurrence déloyale. L’UE compense ces conditions inégales pour ses entreprises par des mesures de compensation aux frontières et les soutient également par des fonds d’innovation et des plafonds de prix de l’énergie. Une compensation des prix aux frontières est donc essentielle. En l’absence de cette mesure, les coûts d’exploitation élevés des installations CUSC sont trop lourds pour justifier les investissements correspondants.
Pourquoi la Suisse ne dispose-t-elle pas encore d’installations de captage de CO2?
Pour les entreprises de l’industrie suisse du ciment, les énormes coûts d’investissement et d’exploitation de telles installations, qui se chiffrent en centaines de millions, ne se justifient que si elles disposent d’une sécurité de planification et d’investissement à long terme. Cela pèse d’autant plus lourd qu’il n’existe pas en Suisse de mesures de compensation aux frontières – contrairement aux pays de l’UE. En outre, les pays de l’UE offrent à leurs entreprises des aides sous forme de fonds d’innovation et de plafonds de prix de l’énergie. Pour rester compétitives à moyen et à long terme, les entreprises suisses doivent mettre en place des installations adaptées et/ou réaliser des investissements. Il est donc essentiel de prévoir des conditions-cadres telles qu’un mécanisme de compensation aux frontières en vue de protéger les investissements réalisés de toute concurrence déloyale.
Pourquoi d’autres publications s’appuient-elles sur des exigences très différentes (logistique, besoins en électricité, finances, etc.) en ce qui concerne les projets CUSC?
La diversité des exigences peut s’expliquer par plusieurs raisons. D’une part, bon nombre d’études négligent les plans de décarbonisation de l’industrie du ciment, ce qui conduit à des situations de départ différentes en ce qui concerne les quantités de CO2. L’industrie du ciment exploitera tous les moyens déjà disponibles pour réduire les émissions de CO2 avant de recourir aux processus CUC et au CSC. Il s’agit notamment de l’utilisation accrue de combustibles de substitution, de l’optimisation des processus et de l’amélioration continue de ses produits. Les hypothèses concernant l’étendue de l’utilisation de ces moyens influent considérablement sur la situation de départ des prévisions.
Par ailleurs, d’autres publications supposent l’utilisation future de technologies dans les cimenteries suisses, qui n’existent toutefois pas ou qui ne sont pas prévues en Suisse (par exemple le procédé Oxyfuel). Cela entraîne parfois des différences considérables dans la dimension financière de la mise en œuvre des processus CUC et du CSC dans l’industrie du ciment. Il sera certainement possible à l’avenir de capter le CO2 plus efficacement et à moindre coût. De nombreux aspects concernant des technologies aussi complexes que le procédé Oxyfuel restent toutefois encore à clarifier. De plus, ces technologies sont généralement mises en œuvre dans des usines entièrement réaménagées ou reconstruites, ce qui est plutôt irréaliste en Suisse compte tenu de la longue durée de planification et de l’horizon plus court qui en découle. Le passage au «zéro net» s’effectue par une transformation progressive de l’infrastructure existante – impliquant des besoins énergétiques et financiers plus importants que les procédés qui peuvent être installés dans les nouvelles cimenteries.
Avec ses plans, l’UE met déjà un frein préventif à d’éventuels projets CUC issus de sources industrielles. Pourquoi la Suisse devrait-elle s’en écarter?
Outre les défis mentionnés précédemment, les projets CUC se heurtent à des obstacles supplémentaires. Par exemple, la Suisse ne devrait pas répéter certaines erreurs commises par l’UE et permettre à long terme le captage et l’utilisation du carbone à partir de CO2 produit par l’industrie – et pas seulement de manière limitée jusqu’en 2041, comme le prévoit l’UE avec la réglementation sur les carburants renouvelables d’origine non biologique (RFNBO). Premièrement, contrairement au CO2 atmosphérique, le CO2 produit par l’industrie peut être capté de manière beaucoup plus efficace et, à moyen terme, en plus grandes quantités et avec une consommation d’énergie nettement plus faible. Il n’est pas judicieux, ni du point de vue énergétique ni du point de vue économique, de filtrer le CO2 dans l’air dix mètres plus loin au moyen de la capture directe dans l’air (CDA) au lieu de le faire directement à la cheminée. Deuxièmement, le processus CUC permet tout de même de réduire de moitié les émissions de CO2 à partir du CO2 industriel, car deux processus économiques peuvent tourner avec la même quantité de CO2. À long terme, cela contribuera largement à la décarbonisation de la société et renforcera l’indépendance de la Suisse vis-à-vis de l’étranger.
Par conséquent, il est très important de ne pas retirer inutilement de tels cycles le CO2 produit par l’industrie. Sinon, nous devrons plus tard importer à nouveau du CO2 de pays lointains pour d’autres processus industriels.
L’industrie du ciment a-t-elle besoin d’un financement initial?
L’UE offre d’importantes possibilités de financement initial pour les entreprises. En Suisse, il est essentiel que les investissements réalisés soient sécurisés. Les coûts d’exploitation à l’issue de la phase d’investissement sont particulièrement pertinents pour s’assurer que les sites de production équipés d’installations CUSC sont compétitifs à long terme. Il est essentiel de créer des conditions concurrentielles comparables à celles des autres pays européens et non européens, où les coûts climatiques ne sont pas internalisés. Actuellement, de telles conditions n’existent pas en Suisse. Sans internalisation des coûts liés au CO2, la concurrence non européenne peut produire à des prix nettement plus bas, ce qui entraîne une concurrence déloyale. L’UE compense ces conditions inégales pour ses entreprises par des mesures de compensation aux frontières et les soutient également par des fonds d’innovation et des plafonds de prix de l’énergie. Une compensation des prix aux frontières est donc essentielle. En l’absence de cette mesure, les coûts d’exploitation élevés des installations CUSC sont trop lourds pour justifier les investissements correspondants.
Zones d’extraction et matières premières
«Grâce à une recherche et à un développement continus, ces matières premières peuvent aider l’industrie à relever les défis du changement climatique et d’une économie circulaire durable, tout en répondant aux besoins de l’industrie du bâtiment en matériaux de construction durables, malléables à souhait et pérennes ou recyclables, comme le béton.»
Combustibles et matières premières de substitution dans l’industrie du ciment
Traditionnellement, la production de ciment reposait surtout sur l’utilisation de calcaire et de marne comme matières premières principales ainsi que sur des combustibles fossiles primaires. Cependant, ces dernières années, la nécessité d’une production plus durable a conduit l’industrie à explorer et à utiliser de plus en plus de matières premières et de combustibles de substitution.
Comme les combustibles de substitution – pneus usagés, bois usagé, solvants issus de la production chimique ou boues d’épuration, par exemple – les matières premières de substitution peuvent provenir de différentes sources. Il s’agit également de déchets d’autres industries, parfois même de matériaux pollués. L’utilisation de matières premières de substitution permet de prolonger la durée d’utilisation des gisements géologiques tout en réduisant les quantités de déchets d’autres secteurs économiques, et donc de fermer les cycles de matières.
Une autre application de l’économie circulaire dans l’industrie du ciment est l’utilisation susmentionnée de ce que l’on appelle les combustibles de substitution, lesquels sont obtenus à partir de déchets tels que les pneus usagés, les plastiques, la biomasse et d’autres matériaux organiques. Remplaçant les combustibles fossiles comme source d’énergie dans les cimenteries, ces déchets sont valorisés matériellement et énergétiquement, et ce, sans résidus tels que les scories obtenues dans les usines d’incinération des déchets, qui devraient être mises en décharge au détriment des générations futures.
La composition du ciment représente un autre domaine de recherche et d’application de matières premières de substitution. Dans ce cas, il est possible d’utiliser des matériaux tels que les cendres volantes ou les substituts de calcaire provenant de différentes sources. Ces matériaux peuvent être utilisés soit dans le cadre du processus de mélange du ciment, soit comme additifs afin d’améliorer certaines propriétés du ciment, telles que la résistance, la durabilité ou la compatibilité environnementale.
Cependant, malgré le potentiel prometteur des matières premières de substitution, leur utilisation s’accompagne de défis. Il s’agit notamment d’adaptations techniques dans les processus de production, d’exigences de qualité et de consistance pour les ciments produits ainsi que d’aspects réglementaires et juridiques liés à l’utilisation de déchets.
Globalement, les combustibles et matières premières de substitution offrent un potentiel important pour rendre l’industrie du ciment encore plus durable et respectueuse de l’environnement. Grâce à une recherche et à un développement continus, ces matières premières peuvent aider l’industrie à relever les défis du changement climatique et d’une économie circulaire durable, tout en répondant aux besoins de l’industrie du bâtiment en matériaux de construction durables, malléables à souhait et pérennes ou recyclables, comme le béton.
Comme les combustibles de substitution – pneus usagés, bois usagé, solvants issus de la production chimique ou boues d’épuration, par exemple – les matières premières de substitution peuvent provenir de différentes sources. Il s’agit également de déchets d’autres industries, parfois même de matériaux pollués. L’utilisation de matières premières de substitution permet de prolonger la durée d’utilisation des gisements géologiques tout en réduisant les quantités de déchets d’autres secteurs économiques, et donc de fermer les cycles de matières.
Une autre application de l’économie circulaire dans l’industrie du ciment est l’utilisation susmentionnée de ce que l’on appelle les combustibles de substitution, lesquels sont obtenus à partir de déchets tels que les pneus usagés, les plastiques, la biomasse et d’autres matériaux organiques. Remplaçant les combustibles fossiles comme source d’énergie dans les cimenteries, ces déchets sont valorisés matériellement et énergétiquement, et ce, sans résidus tels que les scories obtenues dans les usines d’incinération des déchets, qui devraient être mises en décharge au détriment des générations futures.
La composition du ciment représente un autre domaine de recherche et d’application de matières premières de substitution. Dans ce cas, il est possible d’utiliser des matériaux tels que les cendres volantes ou les substituts de calcaire provenant de différentes sources. Ces matériaux peuvent être utilisés soit dans le cadre du processus de mélange du ciment, soit comme additifs afin d’améliorer certaines propriétés du ciment, telles que la résistance, la durabilité ou la compatibilité environnementale.
Cependant, malgré le potentiel prometteur des matières premières de substitution, leur utilisation s’accompagne de défis. Il s’agit notamment d’adaptations techniques dans les processus de production, d’exigences de qualité et de consistance pour les ciments produits ainsi que d’aspects réglementaires et juridiques liés à l’utilisation de déchets.
Globalement, les combustibles et matières premières de substitution offrent un potentiel important pour rendre l’industrie du ciment encore plus durable et respectueuse de l’environnement. Grâce à une recherche et à un développement continus, ces matières premières peuvent aider l’industrie à relever les défis du changement climatique et d’une économie circulaire durable, tout en répondant aux besoins de l’industrie du bâtiment en matériaux de construction durables, malléables à souhait et pérennes ou recyclables, comme le béton.
Promotion de la recherche
«Les résistances à la carbonatation prescrites par les normes pour les bétons sont adaptées aux ciments à forte teneur en clinker.»
Promotion de la recherche cemsuisse 2023
cemsuisse s’engage activement et financièrement dans la recherche appliquée. L’association soutient des projets de recherche inter-entreprises dans le domaine du ciment et du béton, ainsi que dans le domaine de l’environnement et des processus. Outre les développements techniques du matériau de construction, l’accent est mis sur une fabrication aussi respectueuse que possible de l’environnement et sur la recherche de modes de construction durables avec du béton.
Responsable de projet | Organisation | Titre | Description | Montant en CHF |
---|---|---|---|---|
Prof. A. Kenel | i-beratung GmbH | Projet Développement de la résistance | Ce projet de longue haleine vise à étudier plus précisément le développement de la résistance du béton dans différentes conditions réelles. La fabrication définie avec précision dans des conditions de laboratoire permet des analyses plus précises que sur des constructions existantes. | 126’000 |
C. Czaderski, Prof. I. Marković | EMPA, OST | Renforcement de ponts avec BFUP et armature en acier à mémoire | Développement d’un nouveau procédé de renforcement des tabliers de ponts en béton. Il s’agit de combiner du béton fibré à ultra-hautes performances (BFUP) et une armature en barres nervurées en acier à mémoire. | 90’000 |
Prof. U. Angst | EPF Zurich | Nouvelle approche conceptuelle pour l’évaluation de la corrosion de l’acier dans le béton carbonaté | Les résistances à la carbonatation prescrites par les normes pour les bétons sont adaptées aux ciments à forte teneur en clinker. Pour la durabilité, l’élément essentiel est toutefois la corrosion des armatures en acier. Ce projet de recherche vise à mesurer et à modéliser la corrosion. L’objectif est de développer un nouveau concept pour assurer la durabilité du béton armé. | 150’000 |
Prof. W. Kaufmann | EPF Zurich | Comportement structurel et en déformation du béton armé de fibres, soumis à une contrainte de cisaillement | L’objectif est de développer des modèles validés expérimentalement qui permettent de saisir de manière fiable le comportement structurel réel du béton armé de fibres. Les fibres peuvent être directement ajoutées au béton et permettent une fabrication plus simple, une partie de l’armature en acier étant ainsi économisée. En outre, il est possible de créer des géométries plus complexes et plus efficaces dans les éléments de construction par rapport à l’armature en acier conventionnelle. | 99’000 |
A. Leemann | EMPA | Efficacité des ciments composites pour la résistance à long terme du béton à la RAG | La réaction alcalis-granulats (RAG) est un problème pour les éléments de construction exposés à l’humidité qui ont été fabriqués avec un granulat réactif. Au cours de l’essai de longue durée, différents blocs de béton sont soumis à un stockage extérieur et l’effet de cette réaction sur les éléments de construction est étudié. | 90’000 |
D. Jaeggi | Laboratoire souterrain du Mont Terri | CO2LPIE – Expérience d’injection périodique de CO2 sur une longue durée | Les expériences menées au laboratoire souterrain du Mont Terri étudient les effets hydrauliques, mécaniques et chimiques de l’injection de CO2 dans les argiles à Opalinus. L’expérience vise à améliorer notre compréhension du comportement de la roche couverture et de son intégrité pour l’injection de CO2. | 100’000 |
Projet de recherche 1:
«Nouvelle approche conceptuelle pour évaluer la corrosion de l’acier dans le béton carbonaté»
Prof. Ueli Angst et al., EPF Zurich / CHF 150 000.–
Les résistances à la carbonatation prescrites par les normes pour les bétons sont adaptées aux ciments à forte teneur en clinker. Pour la durabilité, l’élément essentiel est toutefois la corrosion des armatures en acier. Ce projet de recherche vise à mesurer et à modéliser la corrosion.
L’objectif est de développer un nouveau concept qui assure la durabilité du béton armé et accorde plus d’attention à l’écologie que l’approche normative actuelle, basée presque exclusivement sur la résistance à la carbonatation.
Projet de recherche 2:
«CO2LPIE – Expérience d’injection périodique de CO2 sur une longue durée»
David Jaeggi et al., laboratoire souterrain du Mont Terri / CHF 100 000.–
Les expériences menées au laboratoire souterrain du Mont Terri étudient les effets hydrauliques, mécaniques et chimiques de l’injection de CO2 dans les argiles à Opalinus. L’expérience vise à améliorer notre compréhension du comportement de la roche couverture et de son intégrité pour l’injection de CO2. Dans ce contexte, il est important d’avoir un aperçu des réactions géochimiques, car elles influent sur la composition des roches argileuses et les propriétés hydrogéomécaniques des roches. Les données issues des expériences sont nécessaires pour réaliser des simulations fiables du transport réactif, qui serviront de base à la caractérisation des sites de stockage et à l’évaluation des risques pour l’intégrité du stockage à long terme.
Betonsuisse
«Le béton est non seulement un élément central de notre société, mais également un symbole du développement durable et de notre orientation vers l’avenir. Sa polyvalence et sa longévité renforcent les infrastructures et minimisent notre empreinte écologique.»
Le béton dans l’infrastructure: un élément indispensable pour notre société
Dans le monde moderne, nous évoluons souvent entre des constructions, des routes et des infrastructures impressionnantes. Mais nous oublions facilement que ces constructions reposent sur un matériau fondamental: le béton. Élément de construction essentiel de l’infrastructure, le béton joue un rôle décisif, que ce soit dans le développement des transports publics, le renforcement du système de santé, la protection contre les dangers naturels ou la promotion d’une production d’énergie respectueuse de l’environnement. En raison de sa polyvalence, c’est le matériau de construction le plus utilisé au monde.
Ce n’est pas sans raison que le béton est considéré comme une solution durable: sa longévité permet de conserver les constructions durant des générations. Si nécessaire, une durée d’utilisation de plus de 100 ans peut être atteinte. Cela contribue à préserver les ressources, mais aussi à minimiser le besoin de nouvelles constructions et à réduire l’empreinte écologique. Le béton est en outre un produit recyclable et la sécurité d’approvisionnement peut être assurée avec des distances de transport très courtes.
Ces dernières années, l’industrie du béton a fait des progrès significatifs: les ciments à faible impact climatique, la possibilité de stocker du CO2 dans des granulats recyclés, les progrès de la technologie 3D et l’utilisation du carbone comme armature n’en sont que quelques exemples. Ces innovations contribuent à rendre le béton plus écologique et à préserver les ressources.
À une époque où nous recherchons activement des solutions durables, le béton reste non seulement un matériau de construction, mais aussi un élément indispensable pour un avenir durable. Le secteur du béton, en tant que branche économique régionale, respectueuse des ressources et du cycle de vie, s’est engagé sur la voie de la neutralité climatique pour notre environnement construit.
Avec dévouement et engagement, Betonsuisse s’engage à promouvoir le transfert de connaissances liées au béton en tant que matériau de construction en Suisse. Nous nous efforçons de créer un réseau d’échange entre le secteur, la recherche et le public. Nous montrons que le béton est non seulement un matériau de construction, mais aussi un élément indispensable pour une société durable et tournée vers l’avenir.
Ce n’est pas sans raison que le béton est considéré comme une solution durable: sa longévité permet de conserver les constructions durant des générations. Si nécessaire, une durée d’utilisation de plus de 100 ans peut être atteinte. Cela contribue à préserver les ressources, mais aussi à minimiser le besoin de nouvelles constructions et à réduire l’empreinte écologique. Le béton est en outre un produit recyclable et la sécurité d’approvisionnement peut être assurée avec des distances de transport très courtes.
Ces dernières années, l’industrie du béton a fait des progrès significatifs: les ciments à faible impact climatique, la possibilité de stocker du CO2 dans des granulats recyclés, les progrès de la technologie 3D et l’utilisation du carbone comme armature n’en sont que quelques exemples. Ces innovations contribuent à rendre le béton plus écologique et à préserver les ressources.
À une époque où nous recherchons activement des solutions durables, le béton reste non seulement un matériau de construction, mais aussi un élément indispensable pour un avenir durable. Le secteur du béton, en tant que branche économique régionale, respectueuse des ressources et du cycle de vie, s’est engagé sur la voie de la neutralité climatique pour notre environnement construit.
Avec dévouement et engagement, Betonsuisse s’engage à promouvoir le transfert de connaissances liées au béton en tant que matériau de construction en Suisse. Nous nous efforçons de créer un réseau d’échange entre le secteur, la recherche et le public. Nous montrons que le béton est non seulement un matériau de construction, mais aussi un élément indispensable pour une société durable et tournée vers l’avenir.
Nous nous présentons
Sites de production
Holcim (Schweiz) AG
Jura-Cement-Fabriken AG
Ciments Vigier SA
Juracime SA
Holcim (Suisse) SA
Holcim (Schweiz) AG
Membres
Holcim (Schweiz) AG
Hagenholzstrasse 83
8050 Zürich
T 058 850 68 68; F 058 850 68 69
info-ch@lafargeholcim.com
www.holcim.ch
Jura-Cement-Fabriken AG
Talstrasse 13, 5103 Wildegg
T 062 887 76 66; F 062 887 76 67
info@juracement.ch
www.juracement.ch
Juracime SA
2087 Cornaux
T 032 758 02 02; F 032 758 02 82
info@juracime.ch
www.juracime.ch
Ciments Vigier SA
Zone industrielle Rondchâtel
2603 Péry
T 032 485 03 00, F 032 485 03 32
info@vigier-ciment.ch
www.vigier-ciment.ch
Kalkfabrik Netstal AG
Oberlanggüetli, 8754 Netstal
T 055 646 91 11, F 055 646 92 66
info@kfn.ch
www.kfn.ch
Membres
Holcim (Schweiz) AG
Hagenholzstrasse 83
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Groupes d‘experts
Processus, environnement, technique
Olivier Barbery
Remo Bernasconi
Marcel Bieri
Matthias Bürki
Thomas Richner
Dr. Martin Tschan
Dr. Stefan Vannoni (Présidence par intérim)
Christophe Veuve
Ciment et technique du béton
Simon Kronenberg (Présidence)
Dr. Arnd Eberhardt
Emanuel Meyer
Cyrill Spirig
Patrick Suppiger
Dr. Martin Tschan
Dr. Stefan Vannoni
Clemens Wögerbauer
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Patrick Suppiger
Dr. Martin Tschan
Dr. Stefan Vannoni
Clemens Wögerbauer
Secrétariat
cemsuisse
Association suisse de l’industrie du ciment
Marktgasse 53, 3011 Bern
T 031 327 97 97, F 031 327 97 70
info@cemsuisse.ch
www.cemsuisse.ch
Dr. Stefan Vannoni
Directeur
Stephan Sollberger
Directeur adjoint et Directeur Normes, Durabilité et Technique
David Plüss
Responsable de la communication et des affaires publiques (jusqu’au 29.2.2024)
Martin Tschan
Responsable de l’environnement, de la technique et de la science
Joëlle Helfer
Secrétariat
Noëmi Kalbermatter
Secrétariat
Betonsuisse Marketing AG
Marktgasse 53, 3011 Bern
T 031 327 97 87, F 031 327 97 70
info@cemsuisse.ch
www.cemsuisse.ch
Patrick Suppiger
Directeur
Olivia Zbinden
Responsable des RP
Secrétariat
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Patrick Suppiger
Directeur
Olivia Zbinden
Responsable des RP
Son comité de directeurs
Président
Gerhard Pfister
Conseil national, Oberägeri (ZG)
Vice-président
Simon Kronenberg
CEO Holcim Switzerland and Italy
Membre du comité
Olivier Barbery
Directeur Ciments Vigier SA, Péry
Membre du comité
Remo Bernasconi
Head Manufacturing Central Europe de Holcim (Suisse) SA, Zurich
Membre du comité
Lukas Epple
COO / Head of Strategy at Vicat Group
Membre du comité
Klaus Födinger (désigné)
Managing Director de JURA-Holding, Aarau